Tout sur le Saint-Nicolas de Bourgueil

Histoire

La culture de la vigne remonte sans doute ici à l’époque romaine, mais c’est autour de l’abbaye de Bourgueil, fondée en 990, que se développa véritablement le vignoble bourgueillois, dont celui de Saint- Nicolas. Le cépage Breton y fit son apparition en 1152, grâce à l’union de l’Anjou et de l’Aquitaine.

Situé sur la rive droite de la Loire à mi-distance entre Tours et Angers, le vignoble de Saint-Nicolas de Bourgueil s’étend sur une seule commune : Saint Nicolas de Bourgueil est à la fois le nom du village et celui du vin rouge qu’il produit. 

Les vignes s’épanouissent sur trois grandes zones distinctes : les graviers limoneux, les sables et graviers et le tuffeau. 

Les graviers limoneux sont issus des anciennes îles de Loire. La présence de sous-sol argileux permet une bonne gestion de l’eau. Les alluvions récentes enrichissent et nourrissent le sol. 

Les sables et graviers sont « le berceau de l’appellation ». Sols majoritaires du vignoble possédant des propriétés drainantes qui offrent un bel équilibre à la vigne. 

Le tuffeau, cette roche calcaire parfois recouverte d’argile ou de sables éoliens. 

Les 21 unités terroirs qui constituent l’appellation, offrent une diversité de caractère aux vins de Saint Nicolas de Bourgueil. 

Les méthodes alternatives COLLECTIVES sont privilégiées pour lutter contre les nuisibles de la vigne, comme pour le ver de la grappe avec les pièges à phéromones. L’argile, elle, est utilisée pour protéger la vigne de différentes maladies. 

Collectivement nos vignerons luttent pour diminuer la fréquence des traitements, l’indice est déjà faible mais chaque année est un combat pour la réduire au maximum, malgré les aléas climatiques. 

Ensemble, ils se donnent les moyens pour installer des outils efficaces face aux aléas climatiques : tour à vent, aspersion..