Histoire

Dès le XVème siècle, les producteurs observent que le vin mis en bouteille au cours de l’hiver peut repartir en fermentation au retour des premières chaleurs et se met alors à pétiller tout en conservant sa finesse aromatique. Cette seconde fermentation en bouteille est maîtrisée au début du XIXème siècle.

La production de vins effervescents peut alors se développer dans le vignoble. ils bénéficient de l’important réseau de caves creusées dans la craie de tuffeau au coeur desquelles les vins peuvent être élevés dans des conditions idéales. Des Maison de Fines Bulles s’installent alors en bord de Loire, profitant ainsi du fleuve pour le commerce de ces vins effervescents. C’est en 1957 que l’AOC Saumur Fines Bulles est reconnue.

Une douceur climatique règne sur les 1 400ha de l’aire d’appellation qui s’étend au sud de la Loire sur deux coteaux verdoyants se rejoignant à Saumur. L’élément caractéristique du sous-sol est le fameux tuffeau qui donne toute sa spécificité à ce vin.

La zone des fines bulles de Saumur, sur sol calcaire (tuffeau), s’étend sur une partie des sols de schistes l’«Anjou noir». La variabilité des sols et des climats nuancés (exposition, proximité ou non de la Loire) expliquent l’expression de divers cépages au sein de l’appellation.

Le climat de la réunion saumuroise est océanique. Les massifs des Mauges, situés à l’ouest de la zone géographique, nuancent cette caractéristique océanique par un effet de foehn. La Loire et ses affluents tiennent également une place prépondérante en jouant un rôle de régulateur thermique.

Dès le XVème siècle, les producteurs observent que le vin mis en bouteille au cours de l’hiver, et après une deuxième fermentation liée au retour des premières chaleurs, pétille tout en conservant sa finesse aromatique. D’abord “pétillants”, la maîtrise de la seconde fermentation en bouteille, favorise, grâce à Jean Ackerman, le développement de la production de vis mousseux qui bénéficie de l’existence de caves importantes creusées dans la craie tuffeau et au cœur desquelles les vins peuvent être conservés et élevés à une température basse et constante et dans des conditions d’hygrométrie idéales.

Le cépage chenin, tardif, implanté dans les conditions environnementales du Saumurois, développe alors des aptitudes avérées pour la production de vins mousseux frais à fines bulles aux arômes de fruits, de fleurs et de pâtisserie.